Le Royaume du Maroc est actuellement principalement tributaire des importations de combustibles fossiles. Pour couvrir la demande énergétique nationale, 92 % des matières premières énergétiques et de l’énergie doivent être importées de l’étranger chaque année. Avec l’augmentation constante de la consommation d’énergie, étroitement liée à l’augmentation du niveau de vie de la population, le Maroc a décidé de prendre la voie de l’énergie verte. Il existe également des opportunités pour les entreprises tchèques.
Le pays d’Afrique du Nord souhaite exploiter son potentiel géographique, qui offre une gamme variée d’options d’approvisionnement renouvelable. Le littoral du pays est idéal pour exploiter l’énergie éolienne, et le désert du Sahara offre une très forte concentration de soleil toute l’année.
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Raisons de l’augmentation la part de l’énergie verte dans le mix énergétique marocain est plus importante. La première consiste à réduire la dépendance à l’égard des pays voisins d’où le Maroc est contraint d’importer des matières premières pour la production d’électricité. Une autre raison est la croissance économique relativement rapide (le produit intérieur brut a augmenté de 4,8 % en 2017, 3 % en 2018 et l’hypothèse de 2019 montre une croissance allant jusqu’à 4 %). Cela va de pair avec une année de demande d’électricité toujours plus élevée. Chaque année, cette demande augmentera de 5 à 7 %, ce qui oblige évidemment le gouvernement marocain à chercher de nouvelles options pour augmenter la capacité de façon continue. La réponse est l’utilisation efficace de l’énergie éolienne et solaire.
La première stratégie nationale sur les énergies renouvelables a été lancée par le Maroc en 2009. Cependant, dès 1982, un centre de développement renouvelable a été créé et la première centrale éolienne a été lancée au Maroc en 2002. En 2018, les investissements marocains dans l’énergie propre ont atteint 2,8 milliards de dollars qui, dans ce domaine, classent le pays parmi les 22 premiers investisseurs mondiaux.
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Plan de l'article
Des objectifs ambitieux
Le Maroc s’est fixé un plan très ambitieux pour les ratios mondiaux. D’ici 2020, la part des énergies renouvelables devrait atteindre 42 % du mix énergétique total du royaume. Le Maroc abrite actuellement le plus grand parc solaire du monde. La centrale électrique du complexe Noor, située près de la ville de Ouarzazate, dans le désert du Sahara. Il occupe une superficie de plus de 3 000 hectares (c’est par exemple la superficie totale de la ville de Cologne) et, par sa capacité finale de 580 MW, elle serait en mesure de fournir la consommation d’énergie de la ville de la taille de nos seuils.
L’objectif pour 2030 est d’augmenter la capacité des sources renouvelables à 10 000 MW. De ce nombre, 4 500 MW tombent à l’énergie solaire, 4 200 MW au vent et 1 300 MW à l’hydroélectricité. Le gouvernement marocain estime que dans le secteur de l’énergie investit progressivement environ 40 milliards de dollars.
Encourage les investisseurs
Le Maroc s’emploie actuellement à établir un cadre juridique et prend un certain nombre de mesures qui devraient encourager les investisseurs nationaux et étrangers à leur entrée dans le secteur. Le groupe MASEN, qui est devenu l’Agence marocaine pour l’énergie durable en 2016, y compris la promulgation d’appels d’offres dans le domaine de l’énergie, y sert également.
Le Maroc abrite également le plus grand parc éolien du continent africain, le parc Tarfay d’une capacité de 300 MW, qui est à l’origine d’un projet conjoint (joint-venture 50/50) de la France ENGIE et du Maroc Nareva Holding Sa.
Une chance pour les entreprises tchèques
Dans ce secteur, il offre la possibilité de s’associer avec le Royaume du Maroc sur la voie rêvée de devenir une superpuissance verte. L’opportunité est beaucoup, depuis la fourniture de composants eux-mêmes comme stockage de batteries, lignes électriques ou, par exemple, CSP (énergie solaire concentrée) à l’ingénierie elle-même, au contrôle et à la construction complète des parcs solaires et des parcs éoliens.